ENFANTS
Moi non : enfant de Palestine criblé par les balles,
Moi non : enfant de Sierra Leone, soutenant un fusil,
Enfant de Nouvelle Orléans qui revient a sa
non.maison : moi non,
Moi non : fille gitane demandant une cigarette,
Moi non, moi non : fille colombienne sniffant la
colle
Fille vietnamite couverte de brûlures de napalm : moi non,
Moi non, moi non : enfants d´Océanie encore
heureux.
Sept enfants, sept océans auxquels lancer des
pierres,
Dans la mer formant des ondes rebondissant sur
l´eau.
Pas assassinat : justice.
De son fusil larose qui les tuera,
De son ancienne maison le passé glorieux qui les tuera,
De sa demande la mort qu´ils demandent en octroyant,
De son poison, de son nez qu´ils demandent,
De sa peau, sa chair, ses os qu´ils demandent
Du bonheur qu´ils demandent.
Si cette vie est une condamnation
je ne
comprends pas pourquoi
l´Humanité
ne se soulève pas en armes
Mais si
cette vie est un cadeau
je ne
comprends pas pourquoi
toute
l´Humanité ne s`est pas déja
soulevé en
armes.
RIFLESSIONE, FANTASIA, RICORDO
I tuoi occhi stanno cadendo sopra
l´orizzonte
e si uguaggliano tanto con il passagio
che apenna importa che sia un reflexo
celeste, annuvolato, di questa ora
nel quale si alzano lo stormo di ucelli.
Un gabbiano ritardato é l´opportunitá
per il sorriso e sempre rimane un ricordo
dando alla luce l´avvenire.
Sará brillante, sará lungo, sará possibile
o poco probabile, pero mai cancellerá
questa legione di uccelli cayendo nei tuoi
occhi
facendosi uguale a te.
Giá due luna nel cristalino
o alucinato, giá nuvolosa la memoria…
peró ora mueve le tue ale ed é cosciente:
il mondo non é il fazzoleño con cui dici
addio.
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